Administration centrale : compte-rendu intersyndical du CHSCT du 28 mai 2020

Nous tenons à rappeler notre ferme opposition aux méthodes de travail irresponsables et irrespectueuses de l’administration à l’égard des représentants élus du personnel de l’administration centrale : en effet, la convocation la veille au soir pour le lendemain du CHSCT-AC pour information du 7 mai auquel l’intersyndicale a refusé de siéger a été une preuve flagrante de votre absence de considération de la concertation. Nous réitérons notre position : les instances de dialogue social ne sont ni un outil de communication de l’administration ni des groupes de travail. Ces instances réglementaires sont bien des lieux de concertation qui doivent tenir compte des avis des représentants du personnel sur les questions du travail, de santé, d’hygiène et de sécurité, particulièrement sensibles en cette période de crise sanitaire.

Nous constatons par ailleurs dans l’ordre du jour que vous nous avez envoyé que vous n’avez pas retenu notre demande de point pour avis sur la 2ème phase de déconfinement à partir du 2 juin. L’intersyndicale réitère cette demande. Dans de nombreux établissements publics du ministère, l’administration travaille de concert avec les représentants du personnel pour définir et communiquer un plan de reprise d’activité (PRA) exhaustif soumis pour avis. Nous ne comprenons donc pas pourquoi en administration centrale il n’est pas possible que les représentants du personnel ne puissent obtenir de document et y travailler. Nous l’avons déjà déploré pour le plan de continuité de l’activité, il serait temps que l’administration soit réellement transparente.

Compte-rendu complet :

Château de Versailles : compte-rendu du CHSCT extraordinaire du 02 juin 2020

COMPTE-RENDU du CHSCT extraordinaire du 02 juin 2020

Ouverture le samedi 06 juin du Château et du Domaine National de
Versailles, ainsi que les Châteaux de Trianon et du parc de Marly

Dans les musées le port du masque est obligatoire pour toutes personnes du public de plus de onze ans et recommandé dans le parc.

Dans tout l’Etablissement et les parties muséales des dispositions pour la distanciation et des mesures sanitaires seront mises en places. Du gel hydro- alcoolique est à disposition aux différentes entrées.

  • Le port du masque est obligatoire pour tous les personnels, des visières sont à disposition ainsi que du gel hydro -alcoolique, des lingettes et des gants
  • Les billets horodatés seront vendus aux caisses, DAB, en ligne.
  • Les groupes ne sont pas admis, les visites guidées reprendront le 16 juin constitués de 10 personnes maximum.
  • Les Grandes eaux et les jardins musicaux reprendront à l’ouverture du site.
  • Les sociétés de nettoyage veillent à une hygiène régulière et plus intense des postes de travail des agents.
  • la boulangerie BIGOT rue de Satory est prolongé jusqu’au 10 juillet, vous bénéficié d’une prise en charge sur les menus par l’EPV, week-end et jour fériés compris sur présentation de votre badge les jours où vous travaillez.
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Déconfinement phase 2 : presque tous les droits sauf celui de manifester !

Union syndicale Solidaires

Le gouvernement déconfine le pays. Mais s’il devient à nouveau possible de consommer, de circuler à plus de 100 km, voire de se distraire dans l’espace public tout en respectant les gestes barrière, la démocratie reste largement confinée. Avec une répression sociale qui, des quartiers populaires aux mouvements sociaux, ne s’est jamais arrêtée depuis le 17 mars avec son corollaire de violences policières, le droit de se rassembler dans la rue reste lui interdit au-delà de 10 personnes. La rue doit être l’apanage de la consommation et certainement pas celui de l’expression sociale et politique, notamment dissidente. Et nul doute que la police y veillera.

Un choix idéologique a donc été clairement fait. Déjà celui de privilégier l’économie sur la santé avait fortement alerté. Il est désormais complété par un « ferme ta gueule » que symbolisent des interdictions de manifester, comme celle signifiée à l’encontre de la manifestation pour les droits des personnes sans papiers du 30 mai. De la même manière, de nombreux rassemblements, même limités à 10 personnes, sont systématiquement contrôlés et verbalisés, comme cela s’est produit à Nancy cette semaine. La croissance économique plutôt que la démocratie, comme un résumé liberticide du monde d’après. Celui-ci s’annonce donc bien pire que celui d’avant, le pouvoir politique profitant pleinement de la sidération provoquée par la pandémie sanitaire pour accélérer son projet autoritaire.

Alors que le patronat et le gouvernement mettent à sac ce qu’il reste de droits sociaux et de garanties collectives, l’Union syndicale Solidaires dénonce fortement l’interdiction faite au mouvement social de ne pouvoir rendre visible dans l’espace public son point de vue et son opposition à des politiques antisociales.

Nous exigeons le rétablissement immédiat du droit de manifester et mettrons tout en œuvre pour qu’en tous lieux puissent s’exercer nos droits sociaux et nos libertés publiques pour une véritable démocratie sociale.

COVID-19 – conférence téléphonée du 20 mai avec le secrétaire d’État

Solidaires Fonction Publique

Solidaires a dû revenir une nouvelle fois sur les difficultés que rencontrent les agent·es publics en termes de protection face au SARS-CoV-2. Ce point est dénoncé toutes les semaines et malheureusement, ce ne sont pas des cas anecdotiques. Les problèmes de masques soit insuffisants, soit périmés sont encore là et bien là. Il semble que l’on franchisse chaque fois un pas de plus puisque désormais, pour combler les manques de masques on accepte de prendre en compte les normes qui ne sont normalement pas en vigueur en France. C’est le cas notamment dans un hôpital qui après s’être vu attribué des masques à usage non médical s’est donc vu donner des masques à normes chinoises. Et l’interpellation d’Emmanuel Macron par des infirmières la semaine dernière est à l’image de ce qui se passe dans de trop nombreux services et révélateur du fait que la sécurité de trop d’agent·es est mise en danger notamment par manque de matériel de protection. La question des masques se pose bien entendu partout… Dans tous les secteurs… notamment dans l’éducation… L’épidémie n’étant pas prévue pour s’éteindre au 2 juin, il est indispensable d’avancer enfin sérieusement sur le sujet ? Des matériels de protection de qualité doivent être fournis à toutes et tous pour tous les moments de la vie, de manière gratuite et pour les agent·es publics dans tous les aspects professionnels y compris également pour les trajets domiciles travail.

La suite du compte-rendu ici :

L’état d’urgence « sanitaire » n’est qu’un prétexte pour attaquer nos libertés : NOUS EXIGEONS SA LEVÉE IMMÉDIATE !

Communiqué de l’intersyndicale CGT-FO-FSU-Solidaires d’Ile-de-France

Les unions régionales Ile-de-France (URIF) CGT, FO, Solidaires, FSU, avec l’UNEF et l’UNL, exigent la levée immédiate de l’état d’urgence « sanitaire » qui vient d’être prolongé au moins jusqu’au 10 juillet par ce gouvernement, et qui se caractérise par l’attribution des pleins pouvoirs au gouvernement, ce qui leur permet d’imposer des conditions de reprise dans tous les secteurs au service exclusif d’un objectif : précipiter la destruction des services publics, accélérer la déréglementation générale, « uberiser » toutes les relations sociales. Il ouvre aussi des brèches dans l’Etat de droit et remet en cause de nombreuses protections du droit du travail pour les salarié.e.s.

Les conditions du « déconfinement » ne sont en réalité rien d’autre que la prolongation d’un confinement à géométrie variable adapté aux besoins immédiats du patronat. De ce fait, elles apparaissent de plus en plus aux yeux de l’immense majorité de la population comme des alibis permettant d’atteindre les objectifs poursuivis par ce gouvernement et qu’il n’a pas abandonné pendant la pandémie : casser le droit du travail, museler les revendications, entraver voire de fait interdire l’action syndicale si elle n’accompagne pas les politiques gouvernementales et patronales.

Les URIF rejettent tout affaiblissement des Instances représentatives du personnel, car après avoir supprimer les CHS/CT dans le secteur privé, le gouvernement légifère pour raccourcir les délais de consultation des CSE d’un mois à huit jours, voire de trois mois à douze jours, en cas de recours à un expert. Le but du gouvernement est bien de répondre aux exigences du patronat et d’accélérer la remise en cause de tous les acquis des salarié.e.s dans les entreprises en matière de congés payés, de durée et d’organisation du travail.

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