Contre le racisme et les violences policières: manifestation nationale

Union syndicale Solidaires

Les moyens actuellement mis en œuvre pour accueillir celles et ceux qui fuient l’horreur de la guerre en Ukraine démontrent chaque jour que les arguments jusqu’alors utilisés contre l’accueil inconditionnel étaient faux économiquement. Ces arguments ne servaient qu’à justifier les mesures qui amplifient monstrueusement le racisme et les inégalités sociales.

A l’occasion des journées internationales contre le racisme (21 mars) et contre les violences policières (15 mars) la Campagne Antiracisme et Solidarité et le Réseau d’Entraide Vérité et Justice organisent ensemble une grande manifestation nationale contre le racisme et les violences policières et pénitentiaires le 19 mars à 14h place du Châtelet.

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12 mars : marche pour le Climat et la Justice sociale

Communiqué Union syndicale Solidaires

Guerre en Ukraine, pandémie, crise climatique, profits records du CAC40, tous sont des maux du capitalisme qui engendre victimes, déplacements de population, précarité, misère. Celui-ci est resté assis sur une base d’un autre siècle qui se caractérise par l’impérialisme, l’exploitation sans limite des ressources naturelles et des travailleurs et des travailleuses pour le profit de quelques-uns.
Nous ne voulons pas choisir entre déflagration nucléaire qu’elle soit militaire ou civile et cataclysme climatique car l’un et l’autre mèneraient à la faillite de l’humanité et de la planète. Faire cesser le conflit en Ukraine est fondamental et se mobiliser massivement le 12 mars pour un sursaut écologique et social, tout autant.

Le rapport du GIEC sonne l’alarme !

Le second volet du rapport du GIEC, paru le 28 février, confirme la multiplication des risques climatiques que nous connaissons déjà et qui vont s’amplifier avec le réchauffement climatique : vagues de chaleur, incendies de forêt, pénurie d’eau, inondations et leurs conséquences, victimes, déplacements de population, pertes de rendements agricoles, pertes d’exploitation pour les entreprises touchées.

Il met l’accent sur les mesures d’adaptation nécessaires pour limiter les effets des risques climatiques. Les experts du GIEC insistent sur la préservation et surtout la restauration de notre environnement et enjoignent à une baisse drastique de nos émissions de gaz à effet de serre.

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Réfugié.es : un « deux poids deux mesures » insupportable !

Communiqué SUD Culture Solidaires

Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les déclarations se multiplient au plus haut sommet de l’État en faveur de l’accueil des réfugié.es ukrainienn.nes. Si nous ne pouvons que nous en réjouir, et espérer qu’il ne s’agira pas de vaines promesses, que leur accueil se fera dans de bonnes de conditions, nous ne pouvons en revanche ignorer l’intolérable tri raciste qui a lieu à la frontière ukraino-polonaise notamment. Pendant que toutes facilités sont données aux réfugié-es en possession de papiers d’identité ukrainiens, les étranger.ères extra-européen.nes en provenance d’Ukraine sont laissé.es à eux-mêmes, voire refoulé.es, insulté.es. Ce traitement différencié est insoutenable.

Tout comme l’hypocrisie du gouvernement qui se présente comme le défenseur des réfugié.es alors que dans le même temps les migrant.es et étranger.ères présent.es en France font l’objet de maltraitance institutionnelle et de violences policières : tentes lacérées, « chasse au migrant », refus de la préfecture de recevoir des travailleurs sans papiers en grève depuis des mois, difficultés kafkaïennes pour obtenir des rendez-vous en préfecture… Nous n’oublions pas non plus que la seule réaction du ministre de l’Intérieur, à la suite de la mort d’une trentaine de migrant.es dans la Manche, a été d’appeler au renforcement de Frontex, la sinistre agence de contrôle des frontières, dont le budget a explosé depuis sa création en 2004.

L’État français n’a évidemment pas l’exclusivité de la répression contre les migrant.es. C’est tous les États européens qui pourchassent et refoulent les migrant.es, les réfugié.es qui tentent de rejoindre l’Europe, faisant de ses frontières de vastes cimetières. Ainsi, la semaine dernière, des milliers de migrant.es ont joint leurs forces pour tenter de franchir les clôtures barbelées de Melilla. La police espagnole a fait montre d’une violence inouïe en frappant les migrant.es à terre et en faisant usage de leurs armes. Plusieurs dizaines d’entre eux.elles ont été blessé.es par la police.

Cette même Europe sous-traite depuis des années le sale boulot, moyennant finances, de rétention et de traque aux migrant.es, à des pays aux marges de l’Europe  (la Libye, le Maroc, la Turquie, par exemple). N’oublions pas non plus tous les murs, tous les barbelés qui ont été érigés pour bloquer les exilé.es venu.es notamment de Syrie, d’Irak, d’Érythrée, d’Afghanistan…

SUD Culture Solidaires revendique l’accueil inconditionnel de tout.es les réfugié.es et exilé.es quelle que soit leur origine.

Pour un monde sans frontières !

Liberté de circulation et d’installation !

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Pour un 8 mars de lutte : tout.es en action !

Communiqué SUD Culture Solidaires

La cause de ces violences et inégalités que subissent les femmes au quotidien est connue : le système patriarcal. Il faut s’y attaquer partout, toute l’année : dès l’école maternelle, dans la rue, dans les médias, dans les entreprises, au travail comme dans toutes les organisations collectives, et bien sûr dans la Culture. C’est ce système qui « autorise et tolère » socialement les conduites de dominations et de violences envers les femmes. Tant que ce système perdurera, nous lutterons contre !

Communiqué complet ici :

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Extrême-droite – L’ennemie des travailleur.ses, des femmes et de la jeunesse

Union syndicale Solidaires

Un creusement sans précédent des inégalités

En France, en 2019, 14,6% de la population vivait sous le seuil de pauvreté, soit 9,2 millions de personnes et la situation s’est empirée avec le Covid : 360 000 emplois ont ainsi été détruits en 2020. La pauvreté touche tout particulièrement les familles monoparentales (85% de femmes) : plus d’une sur trois vit sous le seuil de pauvreté, soit 2,3 millions de personnes.
Par contre, les riches ont largement profité de la crise sanitaire. Ainsi, les 43 milliardaires français ont gagné 175 milliards d’euros en 2020 – soit l’équivalent de deux fois le budget de l’hôpital public -, dépassant leur niveau de richesse d’avant la crise (Bolloré le mécène de l’extrême-droite possède 8 milliards en 2021, contre 4,5 milliards en 2020).

L’extrême-droite, l’alliée du capitalisme

Marine Le Pen et Eric Zemmour ne disent rien là-dessus. Si l’extrême-droite parle « d’unité nationale », c’est pour mieux nier la lutte des classes et créer des divisions sur des fondements racistes ou identitaires. D’ailleurs Zemmour est très clair, « face à la folle lutte des classes » il dit vouloir « la réconciliation des classes (…) qui réunira l’entrepreneur et le travailleur ». Mais il n’y a en réalité aucun intérêt commun entre les milliardaires et les personnes vivant sous le seuil de pauvreté. Comme il ne peut y avoir d’union entre les travailleurs/ses et les patrons qui les exploitent. La lutte des classes est juste la réalité de la société capitaliste.

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Manifeste pour un service public plus humain et ouvert à ses administré-e-s

Manifeste de 300 associations et organisations dont Solidaires

Nous, associations de défense des droits humains et organisations agissant en solidarité avec les personnes, françaises ou étrangères, en situation de grande précarité, tirons la sonnette d’alarme quant à certains impacts négatifs de la dématérialisation des services publics sur l’accès aux droits.

Le numérique occupe une place croissante pour l’accès au service public dans des domaines divers allant de la fiscalité à la protection sociale, en passant par les documents d’identité ou les titres de séjour. Or, si la dématérialisation des démarches administratives peut simplifier les démarches pour de nombreuses personnes, elle peut aussi être une source majeure d’entrave à l’accès aux droits pour d’autres. Ses effets délétères sont connus et très documentés par nos organisations, mais également par le Défenseur des droits dont le rapport “Dématérialisation et inégalités d’accès aux services publics” soulignait en janvier 2019 le “risque de recul de l’accès aux droits et d’exclusion pour nombre” d’usagers et usagères. C’est précisément, aujourd’hui, le constat fait sur le terrain par nos différentes organisations.

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