Discussions sur les négociations de la convention Unédic

Les négociations de la convention Unédic doivent avoir lieu avant la fin de l’année 2013.

18,5 milliards de déficit cumulés sont annoncés pour cette année. Ce déficit est le résultat de l’accroissement du chômage et de la précarité (plans sociaux, licenciements, temps partiels imposés, ..) ainsi que des incessantes baisses et exonérations des cotisations sociales mais pour revenir vers l’équilibre il y a fort à parier que ce sont les droits des bénéficiaires de l’assurance chômage qui seront une fois de plus revus à la baisse.

La Cour des comptes dans l’un de ces derniers rapports propose pour réduire ce déficit de s’attaquer entre autre au régime des intermittents en préconisant des mesures telles que le basculement des techniciens vers le régime général.

Nous savons que durant ces « négociations » nous aurons à faire face à un Patronat qui dans sa logique de profit cherche aujourd’hui à flinguer tout ce qui représente une charge pour lui – le fameux coût du travail – cad le salaire et sa partie mutualisée que sont les cotisations sociales, génératrices de droits sociaux.

Nous avons donc du souci à nous faire.

C’est la raison pour laquelle afin de ne pas attendre le dernier moment, à l’initiative de SUD Culture Solidaires, un groupe d’intermittent-es (syndiqués et non-syndiqués) ayant participé aux luttes de 2003 et 2006 a jugé utile d’organiser une rencontre pour faire le point sur ces négociations et s’y préparer. Nous profiterons de l’occasion pour échanger sur nos rapports parfois difficiles avec Pôle emploi.

CETTE REUNION SE TIENDRA LE VENDREDI 3 MAI à 14H sur le site de la manifestation « Bazar au Bazacle » au fond du Parc sous le chapiteau du TIC ou dans une salle à proximité.

Venez nombreux. Merci de faire circuler l’information dans vos réseaux.

Opérateurs projectionnistes et agents de cinémas : Grève et rassemblement à Paris devant le Gaumont Opéra

2013 04 11 Communiqué Cinémas-11avril2013

CONTRE LA CASSE DE NOTRE METIER, NOTRE COLERE C’EST PAS DU CINEMA !

Par un communiqué en date du 27 mars 2013, un certain nombre de salariés des cinémas Gaumont Pathé souhaitaient attirer l’attention sur le sort qui leur est réservé par leur employeur et sur les conséquences des choix opérés par celui-ci sur le devenir des salles de cinéma.

Débrayages et rassemblements ont eu lieu sur plusieurs sites, Paris, Nice et Avignon notamment. La direction des cinémas Gaumont Pathé est restée sourde à leur demande légitime d’être entendus.

Aujourd’hui, les syndicats SUD Culture Solidaires, la Fédération Communication Culture Spectacle de la CNT, ainsi que le Collectif des Opérateurs Projectionnistes pour la sauvegarde de leur métier appellent tous les salariés des cinémas Gaumont Pathé ont décidé de s’unir pour faire front, face à l’arrogance d’une société qui fait des millions d’euros de bénéfices au mépris des salariés et des spectateurs qui la font prospérer…

Lisez la suite de ce communiqué ci-contre.


A 15 jours de la date « butoir » pour les projectionnistes, SUD Culture Solidaires, la Fédération Communication, Culture Spectacle de la CNT, ainsi que le Collectif des Opérateurs Projectionnistes de Gaumont Pathé pour la sauvegarde de leur métier, appellent à la grève et à un rassemblement à Paris le lundi 15 avril 2013 à 14 heures.

CinéSolidaires N°18

Au sommaire du N°18:

 Cinéma: Représentativité gagnée pour SUD culture !

 Le débat pour la diversité des films et des écrans

 Pathé Saran: une entrée dans l’UES et à pole emploi

 La saga des conti

 l’affiche détournée: Gpec JOke conspiration

La r eprésentativité gagnée dans les cinés, pour SUD culture solidaires !

Une période se termine, celle de la représentativité syndicale héritée de la fin de la guerre de 45 et du décret de 1966.

Faisant suite à l’application de la loi du 20 aout 2008, le 29 mars, la direction générale du travail a présenté les résultats des mesures
d’audience nationale et par branche professionnelle.

Voici ceux de la branche de l’exploitation cinématographique :

CGT = 22,77 % ; CFDT = 24,72 ; FO = 14,66 ; CFTC = 12,59 ; CGC = 10,37 ; SUD Culture Solidaires = 10,04 %.

Seules les organisations syndicales ayant atteint le seuil de 8% peuvent être reconnues représentatives (jusqu’en 2017) après vérification d’autres critères tels que valeurs républicaines, indépendance, transparence financière, ancienneté minimale, influence, effectifs et cotisations, implantation territoriale.

SUD culture solidaires est donc en passe d’être reconnue représentatif
dans la branche exploitation cinématographique et pourra enfin participer aux négociations de branches. Enfin une voix indépendante et déterminée
pour défendre les salariés tant lors des négociations salariales et que
celles concernant la Convention Collective …

http://www.sudcinesolidaires.org

« D’égal à égales » à la MJC Mercoeur (Paris)

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Le parcours Fille – Femmes fêtes ses 10 ans dans plusieurs lieux de l’est parisien. Le 22 mars 2013 à 20 heures, à la MJC Mercoeur (4 rue Mercoeur, 75001 Paris) avec le Comité Métallos et l’association la Bande à Léon (organisateur de la Fête à Léon et du Ciné Léon), sera projeté le film « D’égal à égales » de Christophe Cordier et Corinne Mélis.

Ce film s’intéresse à des pionnières.

Elles sont migrantes ou filles d’immigrants, et syndicalistes. Elles ont choisi de s’engager face à la dureté des conditions de travail et à la précarité des salariés dans les secteurs du nettoyage, du commerce, des services aux particuliers, d’industries à l’agonie, où l’on retrouve nombre de femmes issues de l’immigration.

En provenance d’Afrique du Nord et d’Afrique de l’Ouest, elles s’inscrivent dans une histoire migratoire post-coloniale qui imprègne leur cheminement individuel. Travailleuses et syndicalistes, elles bousculent les stéréotypes sur les « femmes immigrées ».
Activistes en milieu masculin, elles sortent des rôles féminins attendus.

Enfin, elles ne cessent de se déplacer : des banlieues de résidence à leur lieu de travail, d’un lieu de travail et d’une région à l’autre lorsque l’usine ferme ou qu’elles sont licenciées, de leur lieu de
travail au syndicat, de « tournées syndicales » en négociations, de réunions en manifestations, de l’espace public aux espaces privés.

Traversant et retraversant ces multiples frontières, elles incitent leurs interlocuteurs à modifier leur regard sur les femmes, sur les immigré-e-s, sur les ouvrièr-e-s et les précaires. Elles sont peu
nombreuses dans ce cas : Nora, l’assistante maternelle dont les premiers pas de secrétaire générale ouvrent le film est l’une de ces pionnières, tout comme Dorothée, Keira, et Anissa.

Par delà les conflits du travail, elles nous racontent une démarche d’émancipation individuelle et collective dans une société où sexisme et racisme restent d’actualité, tandis que s’accentue la précarisation du salariat. Dans l’espoir d’être traitées, enfin, « d’égal à égales ».

Ce film sera suivi d’un débat et de l’habituel Auberge Espagnole du Ciné Léon.

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Cinésolidaires N°16

Au sommaire :

  • Page 2 : Les Cinémas Gaumont Pathé et « l’aide au changement »
  • Page 3 : Victoire au Cinémas les Carmes ; L’appel à la diversité culturelle
    par les Cinémas Studio – Tours
  • Page 4 : 9 MARS : CHAINE HUMAINE pour l’ARRET DU NUCLEAIRE