Le préfet de police de Paris interdit la manifestation des sans-papiers prévue ce samedi 30 mai à Paris

Union syndicale Solidaires

Les collectifs de sans-papiers et les organisations qui les soutiennent, soit plus de 180 associations, syndicats, groupes locaux… ont annoncé leur intention de manifester ce samedi 30 mai en raison de l’urgence de la situation sanitaire, sociale, économique que vivent les sans-papiers.

Très nombreux à vivre en foyer dans des espaces exigus et souvent délabrés qui ne permettent aucune distanciation physique, ils ont été à la merci du virus. Parmi les travailleur-euses sans-papiers, très nombreux-ses sont ceux et celles qui ont continué à travailler pendant le confinement et sont resté-es invisibles parmi les invisibles. Ceux et celles qui ne le pouvaient pas n’ont eu droit à rien : pas de chômage partiel, pas de chômage tout court, aucune aide de l’Etat.

Le confinement, cela a été aussi les contrôles multipliés en particulier pour les personnes prenant les transports en commun en région parisienne, nombreux-ses sont ceux et celles qui ont continué leur travail la peur au ventre.

Voilà pourquoi les sans-papiers veulent manifester et vont le faire. Ils ont prévenu la préfecture qu’ils feraient respecter les mesures sanitaires. Comment justifier, l’ouverture du Puy du Fou, celle des écoles et des transports publics, celle des lieux de culte au nom d’une liberté fondamentale et refuser ce droit tout aussi fondamental qui est de manifester ?
L’injustice, les discriminations, l’exploitation, cela suffit ! La régularisation pour tous et toutes, la suspension du paiement des loyers dans les foyers, la fermeture de centres de rétention administrative seraient des premières mesures en faveur de la dignité à laquelle ils et elles ont droit.

A l’heure où l’assemblée nationale a décidé de voter en faveur de l’application Stop Covid que de nombreuses associations jugent liberticide, la Préfet Lallement en rajoute !

Le droit fondamental à manifestation est notre droit qu’on soit avec ou sans papiers. Nous serons présent-es à leur côté ce samedi 30 mai.

Le 8 mars 2020, marchons encore pour l’égalité !

CGT-FSU-UNSA-SUD ministère de la Culture

Ce sont leurs luttes qui ont permis aux femmes de conquérir leurs droits. Les lois pour l’égalité entre les femmes et les hommes sont là, elles sont même nombreuses, et touchent à nombre de domaines : salaires, champ professionnel (de l’embauche à la promotion en passant par les conditions de travail), droit des femmes à disposer de leurs corps, contre les violences… Pourtant, l’égalité réelle est loin d’être acquise et les femmes doivent toujours se battre pour défendre ces droits et lutter contre les diverses formes de la domination patriarcale à tous les niveaux : au travail, dans la rue, à la maison…

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Femmes et retraites moins grandes perdantes?

Le gouvernement, à force de nous vouloir du bien, a décidé de s’auto-amender pour améliorer la réforme des retraites pour les femmes, comme quoi, ce n’était pas si bon que ça ! Rappelons qu’aujourd’hui les femmes ont des retraites inférieures de 42% à celles des hommes, différence ramenée à 29% en comptant les pensions de réversions.

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Tant qu’il le faudra

Les Organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL et UNEF soulignent la détermination affichée encore ce 20 février, par les manifestants et manifestantes dans tout le pays, après plus de deux mois et demi de mobilisation continue malgré les entraves au droit de manifester et aux libertés syndicales.

Le projet de système par points représente un recul pour les droits à la retraite de toutes les générations et particulièrement des jeunes. Le refus de ce projet est là et ancré parmi les salarié.es du privé comme du public.

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