Cliquez ici pour télécharger la version pdf de notre profession de foi à l’élection du comité technique ministériel


Le 6 décembre 2018 se dérouleront des élections professionnelles au sein de l’ensemble de la fonction publique. Au ministère de la Culture, cette consultation permettra d’apprécier notre représentativité pour les quatre prochaines années. Ce vote déterminera la répartition des sièges dans les différentes instances consultatives : CT (Comité technique), CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail), CNAS (Comité national d’action sociale). Elles détermineront également la possibilité qui nous sera offerte de signer ou de bloquer des protocoles d’accords ministériels.
À la Culture, comme ailleurs dans la Fonction publique, les compétences de ces instances ne sont pas toujours respectées. En effet, l’administration les considère trop souvent comme de simples passages obligés d’un prétendu dialogue social ; d’où l’importance du choix de la représentation syndicale. Entre jeux de rôle et tentatives de passer en force, l’efficacité, même limitée, de ces instances est entièrement tributaire de la pugnacité des élu-es à batailler pour la prise en compte des droits de celles et ceux qu’ils et elles représentent. Bien sûr, ces espaces ne sauraient suffire pour faire avancer les droits des agent-es. Toutes et tous, dans le cadre de notre vie professionnelle, nous avons des acquis à défendre, des droits à faire valoir, des revendications à faire aboutir… Par essence, notre syndicalisme vise à défendre ces intérêts moraux et matériels, individuels et collectifs. A ce titre, le choix de l’organisation syndicale qui portera ceux-ci, son poids au sein du ministère, son implication, son efficacité… sont des éléments essentiels.
Enfin, les différences de pratiques et d’orientations syndicales sont flagrantes, en particulier sur les questions interprofessionnelles qui influent sur notre vie au quotidien : service public, salaires, conditions de travail, retraites, protection sociale… Les offensives gouvernementales et patronales dans ces domaines n’ont fait que renforcer les clivages existants dans le mouvement syndical français entre les organisations qui accompagnent les politiques libérales, qu’elles ne contestent pas foncièrement, et celles qui, comme SUD Culture (et l’Union syndicale Solidaires dont elle est membre), proposent un syndicalisme de lutte et de contre-pouvoirs.
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