Intermittents et Précaires : Assemblée Générale

à Bagnolet, 59 av du Général de Gaulle, MÉTRO : Galliéni ligne 3 à 150 m en sortant à droite.
http://www.lechangeur.org/

__________

Cela fait bientôt 9 mois que ce gouvernement est en place et nous ne constatons pas d’amélioration du traitement fait à des intermittents et précaires qui restent en butte à la même machine kafkaienne, à la même stigmatisation, alors que les ayants droits sont a priori considérés comme des fraudeurs et des profiteurs.
On s’est jusqu’à maintenant contenté de propos lénifiants ou d’annoncer une « hausse » du RSA de 26 centimes la journée… qui ne s’appliquera qu’en septembre prochain, tout en avalisant, après des plissements de front indignés, les plans de licenciement, pendant que près de 6 chômeurs sur 10 ne sont même pas indemnisés par l’Unedic.
S’il y a un déficit, c’est en matière de solidarité.

Nous recevons des centaines d’intermittents et de précaires qui voient leur dossiers bloqués, leurs conditions d’existences mises en danger par des institutions sociales (Pole emploi, Caf, …) dont l’objectif n’est ni la solidarité ni même l’application du droit, et qui, au nom de la raison comptable, alimentent la précarisation, contribuent à assujettir chacun à la société entreprise.

La faillite des finances publiques est annoncée par ceux là même qui l’ont provoquée et il est prévisible qu’elle servira encore de prétexte à de prochaines réformes destructrices des droits collectifs.
Contre l’assurance chômage et en particulier l’indemnisation des intermittents nous assistons à une guerre psychologique menée par les médias sous l’égide d’une institution d’Etat, la Cour des comptes.
Malgré les travaux et enquêtes qui ont démontré que l’invention de nouvelles ressources et leur mutualisation était nécessaire et possible, de récentes auditions sur l’assurance chômage à l’Assemblée nationale et au Sénat ont permis de vérifier que l’idéologie libérale domine encore, quitte à chercher à la marge des aménagements mineurs pour légitimer la prévalence de sa logique. Les efforts réalisés pour expliquer la réalité de nos situations et faire des propositions communes pour de nouveaux droits ne suffiront pas.

Face à une propagande éhontée qui falsifie les faits, il nous faut réagir, organiser la riposte.

Les festivals approchent. Les perturber resterait le meilleur moyen de faire comprendre aux managers de cette société ce que rapporte réellement la culture. Même si l’on considère par ailleurs la culture comme fondamentale pour l’émancipation individuelle et collective, de coûteuses perturbations aideraient les décideurs à constater qu’en réalité les frais occasionnés pour financer les droits sociaux dans ce secteur productif sont faibles.

Nous vous invitons à nous retrouver pour une assemblée générale afin de commencer à organiser et envisager ensemble les actions à venir.

Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous !

Ordre du jour et déroulé (non exhaustif) :

 Introduction : situation politique, réforme Unédic et précarisation, crise dans le cinéma suite à la nouvelle convention collective, infos diverses.

 intervention de Mathieu Grégoire (maitre de conférence à l’Université de Picardie) sur le prétendu déficit des annexes 8&10.

 débat sur les modes actions et mobilisations

 préparation d’une grande assemblée en mars avec les organisations signataires de la plate forme du comité de suivi et plus si affinité.

 projection d’un nouveau ciné tract de la cip-idf sur l’intox du déficit des annexes 8&10
Fin de l’AG et discussion autour d’une soupe et d’un verre.

Merci de prendre le temps d’écouter ou de lire en cliquant ici la récente audition de la cip-idf à l’Assemblée nationale ainsi que celle de Mathieu Grégoire.

Cinéma Les Carmes : Victoire par K.O.

Le mardi 22 janvier, il y a un peu plus d’une semaine, M. Bertrand Mauvy a été révoqué de la fonction de gérant qu’il occupait par l’assemblée générale des actionnaires de la SARL Cinéma Les Carmes. M. Mauvy reste toutefois actionnaire minoritaire.

Après plus de 4 mois de lutte contre le gérant, après le dépôt de deux dossiers aux prud’hommes, deux grèves, le lancement d’une pétition, une bataille pied à pied au quotidien pour le respect de leurs droits, les salarié-es du cinéma sont soulagé-es de cette décision prise par les actionnaires du cinéma.

Les situations de harcèlement, les atteintes régulières au code du travail et à la convention collective avaient considérablement dégradé les conditions de travail au cinéma. Cette décision reconnaît que c’est bien le travail des salarié-es du cinéma qui font sa richesse et assure sa place singulière et essentielle dans le paysage culturel orléanais.

C’est ce que n’avait eu de cesse de rappeler la section syndicale SUD Culture-Solidaires. Le choix fait par les actionnaires de confier la gérance à un collège de salarié-es va également dans le bon sens et est un signe supplémentaire de rétablissement de la sérénité nécessaire au quotidien comme de reconnaissance du travail des salarié-es.

Les salarié-es du cinéma Les Carmes tiennent à remercier chaleureusement tous les soutiens, très nombreux, qu’ils et elles ont pu recueillir : spectateurs et spectatrices, professionnels du cinéma, ami-es, proches, militant-es syndicaux – et plus particulièrement nos camarades de SUD Culture et de l’Union syndicale Solidaires.

Chaque geste de soutien, même le plus petit, a été inestimable et a compté dans la détermination des salarié-es. Une détermination qui reste aujourd’hui intacte pour assurer l’avenir du Cinéma Les Carmes à Orléans.

Quel nouveau modèle d’indemnisation du chômage pour les intermittents ?

AG « Quel nouveau modèle d’indemnisation du chômage pour les intermittents ? »

Des concertations sont à venir pour préparer la réforme de l’unedic. Intermittents du spectacle, travailleurs à emploi discontinu, c’est un
nouveau modèle, une autre idée de société qui doit être revendiquée.

Depuis des années SUD Culture est aux côtés de la CIP-IdF qui, depuis 2003, mène une reflexion basée sur un travail de terrain.
Aujourd’hui, ce travail a une chance d’être porté comme propositon au gouvernement. Ne manquons pas l’occasion.

N’attendons pas de devoir nous battre contre de nouvelles règles qu’on nous imposerait ; soyons acteurs de cette réforme !

Réunissons le plus de forces possibles pour donner du poids à cette proposition.

Une AG d’information et préparatoire aux chantiers à venir aura lieu Lundi 24 Septembre à 19h.

Organisée par la CIP-IdF (suivie d’un apéro ­ grillade)
Au théâtre de l’échangeur, 59, av du Générale De Gaulle (Bagnolet, m° Gallieni)

à lire :
Nous proposons un nouveau modèle d’indemnisation du chômage des salariés
intermittents : http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=437

Nouveau manuel « CAP » : Les règles de l’indemnisation chômage des
intermittents du spectacle et leurs pièges, avril 2012 :
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6167

Nous, RSAstes Parisiens :
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6016

A lire: deux articles parus dans Le Monde le 10 septembre 2012 :

http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/09/10/regler-le-probleme-des-intermittents-sans-avoir-voix-au-chapitre_1757551_3246.html

http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/09/10/a-pole-emploi-portraits-d-artistes-avec-tetes-de-fraudeur_1757553_3246.html

Campagne de messages de protestation auprès des éditions Hatier en soutien aux salariés et à la section SUD Culture Solidaires.

La section SUD Culture Solidaires de chez Hatier nous informe que la mobilisation contre les trois suppressions de postes chez cet éditeur s’est conclue de manière positive pour les salariés. La détermination des salariés d’Hatier et de leurs syndicats a payée. Il n’est donc plus nécessaire d’envoyer des messages de protestation auprès du DRH d’Hatier. Nous remercions toutes les sections et tous/toutes les camarades qui ont envoyés ces messages (voir ci-dessous), mettant ainsi en pratique la solidarité syndicale.


Afin de soutenir les salariés des éditions Hatier et la section SUD Culture de cette société, il est demandé à toutes les sections syndicales qui le peuvent de renvoyer le texte ci-dessous à la direction d’Hatier. Il s’agit de protester contre des réorganisations internes qui entraînent 3 suppressions de postes, dont deux licenciements. Les syndicats et salariés d’Hatier sont mobilisés depuis plusieurs semaines contre ces licenciements et des messages de protestation venant de l’extérieur en soutien à leur mobilisation ne peut que les aider.

Donc, merci aux sections syndicales d’envoyer ce message, en indiquant le nom de la section (vous pouvez aussi le personnaliser si vous le souhaitez), à l’adresse de messagerie du directeur des ressources humaines d’Hatier : drh@editions-hatier.fr. En mettant toujours en copie l’adresse de messagerie de SUD Culture : sud@culture.gouv.fr, afin que nous puissions transmettre ces messages aux camarades d’Hatier.


A l’attention du Directeur des Ressources Humaines de la société Hatier,

Bonjour monsieur,

Nous venons d’apprendre que la Direction des éditions Hatier a décidé de fermer sa librairie et de réorganiser son service marketing scolaire, entraînant ainsi trois suppressions de postes.
A ce jour, un reclassement a été proposé à une salariée mais aucun reclassement n’a été proposé aux deux autres salariés concernés qui sont donc menacés de licenciement économique.

Comment l’accepter de la part d’une entreprise où les emplois précaires représentent entre 15 à 20% des emplois depuis 10 ans et correspondent à des charges de travail permanentes ?

Comment l’accepter de la part d’une entreprise qui par ailleurs fait des bénéfices depuis plus de 10 ans ?

Une telle décision, si elle est maintenue, ne peut que ternir l’image d’Hatier parmi les professionnels du livre, des bibliothèques, de la culture et de l’éducation.

C’est pourquoi nous tenons à manifester notre solidarité avec les élus et les salariés d’Hatier qui depuis 2 mois revendiquent que la Direction de cette société renonce à ces licenciements.

Nous vous demandons par conséquent de revenir sur votre décision et de maintenir l’emploi de ces deux personnes.

Veuillez agréer, monsieur, nos sincères salutations syndicalistes.

La section syndicale ……..

Copie aux représentants syndicaux et aux élus du personnel d’Hatier.