Vers la transformation de SUD Culture Solidaires en « Union syndicale SUD Culture Solidaires »

Congrès extraordinaire de SUD Culture Solidaires, le 14 décembre 2007 à Paris

Le Conseil des sections de SUD Culture Solidaires a décidé la convocation d’un Congrès extraordinaire, le vendredi 14 décembre 2007 à Paris, dans le but de transformer notre syndicat en « Union syndicale SUD Culture Solidaires ».

Cette décision vise à mieux adapter nos structures organisationnelles à la grande diversité du large champ de syndicalisation des arts, de la culture, du spectacle vivant, des médias (presse, audiovisuel et communication), de l’édition, de l’éducation populaire etc.

Il s’agira notamment de permettre à des organisations syndicales sectorielles ou d’entreprise qui se reconnaissent dans les principes de l’Union syndicale Solidaires, de rejoindre SUD Culture Solidaires.

Dans l’état actuel des discussions avec nos partenaires, l’Union syndicale SUD Culture Solidaires sera constituée à ses origines des syndicats SUD Culture Solidaires et SUD AFP, syndicats appartenant déjà à l’Union syndicale Solidaires ; plusieurs autres organisations syndicales des médias et de la culture pourraient la rejoindre.

Un Congrès de la nouvelle Union syndicale SUD Culture Solidaires, prévu dans l’année qui suivra cette fondation, devra tirer un premier bilan de ce processus d’union et envisager l’éventualité d’un regroupement de plusieurs secteurs en branches professionnelles au sein de notre Union (p. ex. branches ministère de la Culture, éducation populaire, audiovisuel public, presse…).

Paris, le 5 octobre 2007

Faire reculer l’emprise de la droite et du Medef sur les médias, un enjeu majeur pour le mouvement social

Faire reculer l’emprise de la droite
et du Medef sur les médias,
un enjeu majeur pour le mouvement social

Le regroupement de la quasi totalité des médias français dans le giron d’une
poignée de groupes industriels et financiers a de quoi inquiéter. Jamais une telle
concentration n’a existé depuis la fin de la Seconde guerre mondiale !

Jamais non plus, un ministre-candidat devenu chef d’Etat, n’est intervenu de
manière aussi brutale dans le travail des médias : il les a soumis unilatéralement à son
service grâce à la complicité de ses amis financiers.

Les interventions directes de Sarkozy sur les patrons de chaînes, de radios, de
journaux ou d’agences de presse sont devenues pratique courante. On voit fleurir
limogeages ou adoubements des responsables de l’info, du privé comme du public,
selon leur degré de résistance ou de servilité face au monarque et à sa cour.

Malgré une apparente surabondance de médias, jamais l’information n’a été aussi
uniformisée, calibrée dans un seul sens : celui de l’obéissance au pouvoir politique et
du Medef. Jamais depuis la fin de la guerre.

L’autocensure règne en maître : les grands médias deviennent les sherpas de la
pensée unique. L’impertinence ne survit encore que dans quelques très rares
rédactions et dans les médias alternatifs affranchis des grands groupes financiers.

La droite dure et violente bafoue les droits fondamentaux et porte des atteintes
récurrentes aux médias et donc à la démocratie. Il est urgent pour l’ensemble du
mouvement social et notamment les travailleurs des médias, journalistes et non
journalistes, d’unir leurs forces et dire non à la régression sociale programmée. Cette
lutte ne peut avoir lieu individuellement. Elle doit passer par une forte syndicalisation,
seule manière de s’organiser face au pouvoir en place.

Pour résister, nous appelons les travailleurs des médias et
l’ensemble du mouvement social à :

  • Résister lorsque le gouvernement Sarkozy utilise les médias pour faire présenter les
    mesures anti-sociales comme des lois aussi irréfutables que les lois de la nature.
  • Résister à l’envahissement des sondages, instruments trop souvent destinés à
    formater l’opinion publique et à remplacer l’analyse critique par la propagande.
  • Résister au matraquage financier qui tend à transformer tout auditeur ou lecteur
    en investisseur, boursicoteur…
  • Résister au démantèlement des services publics de l’information.

Paris, le jeudi 4 octobre 2007

SUD-INRAP N°49

Le Bulletin SUD-Inrap N°50 d’octobre 2007 est paru.

Bulletin Sud-INRAP N°49 – Octobre 2007

  • Au sommaire :
    • Immigration : une dérive honteuse qui fait de plus en plus
      froid dans le dos.
    • Vous avez dit «dialogue social» ? : La Commission Consultative Paritaire ;
      Le repyramidage.
    • Audition par la commission Culture de l’Assemblée nationale au sujet de l’archéologie
      préventive

COMITÉ TECHNIQUE PARITAIRE MINISTERIEL

PV du CTPM du 27 septembre 2007
I. Approbation du règlement intérieur du CTPM..

II. Approbation des procès-verbaux des CTPM du 20 septembre 2006, du 18 octobre 2006, du
14 décembre 2006, du 13 janvier 2007 et du 19 avril 2007.

III. Suites des précédents CTPM.

IV. Mise en place d’une commission ministérielle relative à la formation professionnelle
continue au ministère de la Culture (administration/organisations syndicales
représentatives) .

V. Formation professionnelle continue : bilan 2006 (pour information) et orientations
stratégiques 2008 (pour avis).

VI. Projets de conventions de transfert aux collectivités territoriales de monuments
historiques appartenant à l’État (pour avis). 1. Château du Roi René à Tarascon. 2.
Abbaye de Silvacane à La Roque d’Anthéron. 3. Camp de Péran à Plédran et Château de la
Hunaudaye à Plédéliac

VII. Projet de décret modifiant le décret n°2003 -446 du 19 mai 2003 portant statut du
corps de l’inspection générale de l’administration des affaires culturelles et le décret
n ° 2003-729 du 1er août 2003 portant organisation de l’IGAAC (pour avis).

VIII. Questions diverses.

  • 1. Le comité des carrières.
  • 2. Lettre de mission :
    inaliénabilité des ouvres, gratuité des musées et MUCEM.
  • 3. Respect des engagements
    minsitériels concernant l’archéologie préventive et ses personnels (déplafonnement des
    effectifs de l’INRAP, repyramidage catégoriel.).
  • 4. Commercialisation des fonds photos du
    ministère de la culture et de la communication.
  • 5. Primes 2007.
  • 6. Prise en charge des
    transports des agents passant les concours de la filière accueil, surveillance et
    magasinage dans le cadre du plan de repyramidage.

Annexe 1 : Intervention de Madame la Ministre et débats préalables à l’ouverture de la
séance avec les représentants du personnel.

Annexe 2 : commercialisation des fonds photos du ministère de la culture et de la
communication.

Comédie-Française : La direction ne veut pas d’un syndicat SUD

Le 11 juillet 2007 le syndicat SUD Culture Solidaires a désigné son délégué syndical au sein de l’EPIC Comédie-Française en la personne de M. David Gaudineau.

Le 1er août 2007 la Comédie-Française, par la voix de son avocat, conteste cette désignation auprès du tribunal d’instance du 1er arrondissement.

Depuis l’apparition des syndicats SUD et de Solidaires dans le monde du travail en France, de nombreux employeurs et confédérations syndicales ont contesté la désignation de délégués syndicaux et la représentativité de sections se rattachant à notre mouvement syndical.

En terme de représentativité, SUD Culture Solidaires est désormais la troisième organisation syndicale au Ministère de la Culture et continue à progresser.
L’épreuve du temps démontre donc que notre mouvement syndical s’impose peu à peu partout, soit en gagnant ses procédures, soit en étant reconnu par les personnels qui seuls ont la légitimité réelle pour décider qui est représentatif.

SUD Culture Solidaires, syndicat national membre de l’Union syndicale Solidaires, vise à regrouper et à structurer les salariés qui dépendent d’une manière ou d’une autre des secteurs de la Culture, de l’audiovisuel et de la communication, des arts, du spectacle vivant, de l’éducation populaire, de l’animation socioculturelle, et ce quels que soient leur statut : fonctions publiques, établissements, associations, entreprises privées…

Nous entendons intervenir à la Comédie-Française pour mettre fin aux inégalités salariales et conventionnelles qui persistent, notamment au service accueil, où la mise en place en 1993 d’un protocole d’accord a institué de fait une discrimination salariale. La transformation de l’indemnité à la place occupée en indemnité différentielle pour les ex-ouvreurs(euses) devenus hôtes et hôtesses de salle en 1993, et sa suppression, pour les hôtes et hôtesses de salle engagés après 1993, à poste rigoureusement identique.
Une indemnité différentielle incluse dans le salaire garanti, dont la convention collective en vigueur prévoit « l’égalité de rémunération pour un travail de valeur égale ».
Notre syndicat entend agir pour mettre un terme à ces inégalités salariales.

Nous lutterons également et volontairement contre la tendance à la précarisation de certaines fonctions exercées au sein de l’entreprise Comédie-Française.

Nous combattons la casse des services publics et de la culture, telle qu’elle est programmée dans les dernières directives du Premier Ministre visant à réviser les « politiques publiques des administrations » qui s’appliqueront aux EPICS et donc à la Comédie-Française en particulier.
SUD Culture Solidaires membre de l’Union syndicale Solidaires vous appelle à rejoindre notre section syndicale Comédie-Française pour la défense des intérêts et des droits des salariés, de la liberté syndicale.

 Pour tout contact et informations complémentaires :
sud@culture.fr
davidgaudineau@hotmail.fr

 Paris, le 18 septembre 2007.