Report du référendum sur le statut

LES SYNDICATS SNJ/CFDT/FO/SUD/CFE-CGC TOUTES CATEGORIES DE L’AFP DECIDENT LE REPORT DU REFERENDUM DANS L’ATTENTE DU RAPPORT DU COMITE D’EXPERTS

Le 2 décembre, l’intersyndicale a annoncé l’organisation en janvier d’un referendum-consultation du personnel sur le projet de réforme du statut de l’AFP préparé par Pierre Louette et qui prévoit notamment la transformation de notre agence en « société nationale à capitaux publics », sous la forme juridique d’une société anonyme par actions.

Depuis, le ministre de la Culture et de la Communication Frédéric Mitterrand a annoncé la création d’un groupe d’experts pour étudier l’avenir de l’AFP et l’a chargé de rendre un rapport d’ici fin avril.

La création de cette structure signifie d’abord une temporisation de la part du gouvernement. Cette décision est intervenue alors que s’affirme l’opposition grandissante du personnel de l’agence au projet de Pierre Louette. Une opposition évaluée de manière réaliste par le PDG lui-même: il a reconnu le 2 décembre à l’Assemblée nationale que, si son projet était soumis à une consultation du personnel, il « anticipait (…) une désapprobation extrêmement majoritaire ».

Les syndicats SNJ/CFDT/FO/SUD/CFE-CGC prennent acte de la création du groupe d’experts sans préjuger des recommandations qu’il émettra et en réaffirmant leur attachement aux garanties d’indépendance structurelle que comporte le statut de 1957.

Les syndicats décident de reporter la tenue du referendum -initialement prévu de 12 au 26 janvier- dans l’attente de ses conclusions, tout en se réservant la possibilité de l’organiser à tout moment.

Ils rappellent que le comité d’organisation intersyndical du referendum avait demandé au PDG l’autorisation de s’appuyer sur l’infrastructure technique de l’agence afin d’organiser un vote électronique en interne. Le PDG a refusé d’accéder à cette demande.

Ils font observer que la décision de l’intersyndicale d’organiser un referendum était intervenue au moment où Pierre Louette faisait la tournée des services rédactionnels du siège, laissant craindre le dépôt imminent d’un projet au Parlement. Ils demandent au gouvernement, au groupe d’experts et au PDG à être informés préalablement sur tout « projet de projet » de loi, si le gouvernement maintient sa décision de modifier le statut de l’agence. Cela permettra que soit posée au personnel la question la plus simple qui soit : « Etes-vous pour ou contre ce projet ? »

Les syndicats de l’Agence appellent le personnel à rester mobilisé et à résister à « toute modification qui aurait pour effet soit de transformer l’AFP en agence gouvernementale, soit de la livrer en totalité ou en partie à des entreprises privées quelles qu’elles soient et sous quelque forme que ce soit » (extrait de la pétition SOS-AFP.ORG ).

Les syndicats SNJ/CFDT/FO/SUD/CFE-CGC toutes catégories.

La casse du service public de la Culture se poursuit ! Notre résistance aussi !

Face à l’entreprise de destruction du service public de la Culture orchestrée par le
gouvernement à travers la Révision Générale des Politiques Publiques (suppressions de
postes, non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux, baisse des subventions publiques,
risques d’externalisation…), le personnel du ministère de la Culture et ses organisations
syndicales mènent depuis deux ans une résistance forte, qui s’est manifestée en particulier lors
de la grève reconductible dans de nombreux établissements en novembre et décembre 2009…

Lisez la suite de ce communiqué ci-dessous.

Saint-Affrique

Vous trouverez ci-dessous « l’appel aux commerçants du St Affricain », un appel en direction des jeunes, « Les jeunes aussi sont concernés », ainsi que l’affichette « Tous concernés pour défendre le droit à la retraite » signés des organisations suivantes :

Confédération Générale du Travail / Solidaires Unitaires Démocratiques-SOLIDAIRES / Fédération Syndicale Unitaire / Syndicat Général de l’Education Nationale-CFDT /
Confédération Paysanne / Confédération Nationale du Travail / Réseau Education Sans Frontière / Parti Socialiste / Parti Communiste Français / Nouveau Parti Anti-capitaliste / Parti de Gauche

Marseille

Après deux semaines de blocage des livraisons, pendant lesquelles la direction du monoprix Marseille Le Prado a continuellement joué le découragement des grévistes par les menaces et l’impossibilité d’aboutir à une quelconque sortie du conflit, celle-ci a fait mobiliser, de nuit, des gardes mobiles pour forcer le blocage des livraisons. Peu de temps avant, la justice avait choisi son camp en condamnant les grévistes à 300 euros d’astreinte par jour de blocage.

Devant ce nouveau coup, les salariés en lutte ont décidé de répondre de la meilleure des manières : en bloquant l’accès du magasin aux clients. C’est devant les grilles baissées du magasin que les grévistes ont passé, aujourd’hui lundi 4 octobre, leur première journée de blocage totale de la production de profit.

Ils et elles sont soutenus sur le piquet par les grévistes des impôts qui ont décidé ce même jour de bloquer également leur établissement situé non loin du magasin monoprix, dans le cadre de la mobilisation sur les retraites.

C’est un véritable appel à l’action que ces travailleurs-euses du privé et du public lancent à l’ensemble de la ville et du pays, pour faire imposer les légitimes revendications du monde du travail.