Grève dans les raffineries en Iran : soutien intersyndical

Une grève généralisée touche les raffineries et les champs pétrolifères du Sud de
l’Iran.

Depuis le matin du 1 er août, un grand nombre de travailleurs des raffineries de
pétrole lourd de Qeshm, de Parsian Lamerd ; de la raffinerie d’Abadan et des
phases 22 et 24 de South Pars Kangan ont cessé de travailler. Les ouvriers et employés du champ pétrolifère North Azadegan se sont mis en grève le 29 juillet pour protester contre les bas salaires et la menace de licenciements. Les travailleurs de la canne à sucre de Haft Tappeh, qui travaillent sous une chaleur avoisinant les 50 degrés, sont en grève depuis le 13 juin. Leurs salaires n’ont pas été payés depuis plusieurs mois.

Ces grèves se déroulent dans des conditions très difficiles, car le régime iranien ne
reconnait pas les libertés et les droits syndicaux conformes aux Conventions
internationales du travail, dont l’Iran est signataire.

Le gouvernement ignore les revendications des salariés et tente de faire taire les
grévistes par la répression.

Mais les militants s’organisent notamment afin de créer un fonds national de
solidarité financière dans le but d’aider les grévistes.

Dans la situation critique actuelle, ils appellent à l’unité et au soutien toutes les
couches populaires, pour que les revendications légitimes soient entendues.

Les organisations syndicales françaises,
Confédération française démocratique du travail (CFDT)
Confédération générale du travail (CGT)
Fédération syndicale unitaire (FSU)
Union syndicale Solidaires
Union nationale des syndicats autonomes (UNSA)
soutiennent les grévistes en Iran.