IAT (suite): Face aux bas salaires et au sous-effectif, mobilisons-nous maintenant

CFDT CNT FSU SUD

Bibliothèque Nationale de France

Face aux bas salaires et au sous-effectif, mobilisons-nous maintenant :

Le 14 mars, l’intersyndicale nationale du ministère de la Culture (CFDT, CFTC, CNT, FO, SNASUB-FSU, SUD, UNSA) appelle à la grève pour réclamer une hausse égalitaire de la prime d’Indemnité d’Administration et de Technicité des agents de la filière ASM, afin qu’elle atteigne au moins 150 euros. Mais, au-delà de cette revendication, qui concerne directement ou indirectement l’ensemble des fonctionnaires de la BNF, c’est bien la question des bas salaires de tous les salariés de la fonction publique qui est posée. Car, alors que nos salaires stagnent, le coût de la vie lui augmente, réduisant ainsi notre pouvoir d’achat. C’est pourquoi cette lutte doit nous permettre d’obtenir :

L’augmentation de l’IAT et des salaires, avec une priorité aux bas salaires, ainsi que l’intégration de cette prime dans le calcul des retraites.

De plus, cette lutte pour la répartition égalitaire de l’enveloppe indemnitaire s’inscrit dans une exigence de reconnaissance de missions toujours plus nombreuses et un refus d’un système de rémunération modulée, donc forcément facteur d’injustices sociales et individuelles, à travers entre autre l’entretien d’évaluation/modulation.

Refusons le salaire «au mérite» et défendons le principe : à travail égal, salaire égal.

Enfin, le principal problème actuellement à la BNF est bien sûr celui du sous-effectif. Depuis plusieurs années, notre établissement perd des postes, ce qui entraîne une augmentation de la charge de travail des agents, une dégradation de leurs conditions de travail et aussi un abaissement des services offerts au public. De l’aveu même de la direction de la BNF, il manque 40 postes à la BNF pour atteindre le chiffre minimum d’agents pour pouvoir fonctionner. Mais en fait, c’est plus d’une centaine de postes que nous avons perdu depuis plus d’un an. Les conséquences de cette baisse des effectifs, qui touche toutes les catégories et tous les services, nous les subissons tous les jours : fatigue, stress, pressions hiérarchiques, blocage des mutations, difficultés pour les congés et les formations… Pendant ce temps, la précarité continue à être le sort de centaines de vacataires qui n’ont aucun avenir professionnel. Face à cette situation inacceptable, mobilisons-nous pour :

L’obtention des postes d’agents titulaires nécessaires au bon fonctionnement de la BNF et un plan de titularisation des précaires.

Le seul moyen de voir nos demandes satisfaites, c’est d’agir collectivement, en créant un rapport de force suffisant pour faire pression sur nos tutelles. Les seuls combats que nous sommes sûrs de perdre sont ceux que l’on ne livre pas. Par conséquent, nous devons être le plus nombreux possible en :

Assemblée Générale des agents de la BNF,

mardi 13 Mars, 12 h 30 dans les locaux syndicaux !

(Vous avez droit à une heure d’information syndicale mensuelle sur le temps de travail, décret de 1982)

Grève mercredi 14 Mars,

Rassemblement au Palais-Royal à partir de 15 h 30 !